dimanche 27 décembre 2009
Noël au balcon
lundi 21 décembre 2009
Les dames de la côte
dimanche 20 décembre 2009
To Go or not to Goa
samedi 19 décembre 2009
You and I
Merci à ceux et celles qui se sont inquiétés de mon absence mais j'étais partie à Goa pendant une petite semaine pendant qu'Eric rentrait se geler en France pour renouveler son visa... A la demande générale, voici le lien avec l'article dont j'ai parlé dans mon précédent billet. C'est là en page 10. Soyez patient, le chargement est un peu long. Quant à savoir où je suis dans la page, un indice : je suis la seule à ne pas avoir remarqué qu'il faisait chaud dans la salle ... Et quant à Lilie in the valley, notre chroniqueuse de la politique locale, elle est tout sourire à côté de moi. Promis, j'ai un ou plusieurs billet(s) sur Goa en gestation et, en attendant, vous pouvez aller jeter un coup d'oeil aux photos qui défilent sur la droite avec enfin, des commentaires !vendredi 11 décembre 2009
Kate, Vicky, Hugh & I
Lors de nos premières soirées "mondaines" à Hyderabad, la première chose que j'ai remarquée, c'est le nombre impressionnant de journalistes présents. J'ai pensé à toutes les conférences de presse que j'avais organisées et pour lesquelles je m'étais démenée comme une bête pour susciter un semblant d'intérêt de la part des médias, et me suis dit in petto dommage que je n'ai pas été attachée de presse dans ce pays ! Passé cet instant de surprise, quand vous vous prenez un énorme flash dans la figure parce que personne ne vous a prévenu qu'il ne faut JAMAIS se mettre au premier rang, vous commencez à vous tortiller sur votre chaise. Et lorsque vous essayez de savourer un solo de saxo ténor de ce tentet de jazz allemand (si, si ça existe) invité à se produire par le Goethe Zentrum, et que votre attention est parasitée par le 450è clic-clic d'un super reflex numérique, vous vous dites que des journalistes trop zélés, ça peut lasser. A la deuxième ou troisième soirée, vous commencez à ne plus vous étonner du nombre de photographes balayant la scène et le public de leurs objectifs ni à vous dire que les PR locaux ont bien fait leur job, ça devient normal. Aussi, lorsque je me suis retrouvée prise pour cible d'un paparazzi un peu trop insistant lors du concert de chants de Noël de l'Alliance Française, je n'y ai pas trop prêté attention. Pourtant, j'aurais dû me méfier quand Isabelle, la présidente de l'association des expats, m'a dit qu'un photographe de "You & I" lui avait demandé mon nom. Aujourd'hui, je vais faire mes courses à la supérette du coin et en tête de gondole, je trouve le fameux hebdo pipole local. Arrivée à la maison, je le feuillette et que vois-je ? Ma bobine sur papier glacé dans les pages "Around town" du magazine. Pas au milieu d'un groupe, non, en vignette avec mon prénom en guise de légende. Et quelques pages plus loin, je m'aperçois que Kate Hudson, Victoria Beckam, Hugh Grant et Leo Dicaprio ont visiblement intrigué auprès de leurs agents respectifs pour pouvoir partager la vedette avec moi ...jeudi 10 décembre 2009
T Dream Comes True*
* C'est le titre du Times of India de ce matin : le rêve (T)élenganais devient réalité.
lundi 7 décembre 2009
La femme est l'avenir de l'Inde (I)
Elle s'appelle Banda Karthika Reddy, elle a 32 ans. Hindoue, elle est diplômée en sociologie de Osmania University (OU), et c'est une sportive. Membre du Congrès, parti vainqueur des dernières élections municipales (GHMC), elle vient d'être élue à l'unanimité par ses pairs Maire du Grand Hyderabad qui représente 6 millions d'électeurs. Messieurs nos représentants, prenez-en de la graine ! Et, pour rappel, sur 1310 candidats présentés à ces dernières élections, 403 étaient des femmes ! La parité ici n'est pas juste un vœu pieux, c'est une réalité. D'autant que le ticket électoral tient aussi compte des diversités religieuses puisque le vice-Maire est un musulman, représentant le MIM, parti qui a talonné le Congrès en nombre de sièges aux dernières élections. Dans sa première conférence de presse, Mme Karthika Reddy, dont le mari est lui-même un homme politique influent, a promis d'améliorer la circulation à Hyderabad en renforçant le réseau de transports publics et en amenant ... le métro*. Ne tombons pas cependant dans l'angélisme. Certes, quelques femmes d'affaires, chefs d'entreprises, actrices de Tollywood font souvent la une des magazines business ou people locaux mais la société indienne m'apparaît encore largement dominée par le mâle. Ainsi, dans les hôtels, les magasins, les bureaux, même les salons de coiffure (!), les emplois qualifiés sont aux mains des hommes. On trouve souvent les femmes au bas de l'échelle, préposées au ménage ou à balayer les rues. Il n'est pas rare non plus de les voir au bord des routes charrier des tuiles sur leur tête ou des pierres dans leurs tabliers. Quant aux mendiants, ce sont bien souvent des mendiantes, très vieilles femmes usées ou jeunes mamans, leur bébé accroché sur la hanche. Enfin, dans la vieille ville à majorité musulmane, nombreuses sont les femmes à porter le hicham ou la burqa. Quant aux manifestations de la rue, plutôt nourries en ce moment, elles sont menées par des garçons, étudiants pour la plupart de la fameuse Osmania University, celle-là même dont Madame Le Maire est issue. Mais d'étudiantes, point.* Message personnel à une lectrice qui se reconnaîtra, dommage que PP ait préféré les chaudières !
vendredi 4 décembre 2009
Toute première fois
Je sais, je devais vous parler des courses au supermarché mais, désolée, les mots ne viennent pas. A la place, je vous fais partager ma découverte du jour, ce séjour en Inde me fait l'effet d'une véritable cure de jouvence. Mieux que le botox, plus efficace que les injections à l’acide hyaluronique (si, si, ça existe), les soupes detox ou la méditation transcendentale, le secret c'est : rompre avec la monotonie de sa vie. Ici, depuis trois semaines, je fais des choses que je ne me serais plus cru capable de faire et je vis des toutes premières fois à la pelle. Prenez hier, je me suis retrouvée dans un quartier populaire et particulièrement animé, au milieu d'une manif d'étudiants (si vous voulez savoir pourquoi, elle en parle mieux que moi) et j'ai sorti mon Nikon de poche pour shooter comme si je flairais le scoop du siècle (dans chaque communicant, il y a un journaliste qui sommeille...). Plus tard, G. est venue me chercher en scooter (!) et nous avons fendu la foule pour foncer vers le General Bazar. G. a l'âge de mon fils, j'ai donc celui d'être sa mère, mais je vous assure qu'elle et moi sur notre deux-roues, c'était mieux qu'une pub du Comptoir des Cotonniers. Elle m'a entraînée dans une veritable caverne d'Ali Baba, quatre étages de tissus de rêve où elle achète des coupons de coton et de soie pour se faire confectionner sari et shalwar kameez, ces très pratiques et élégants ensembles pantalons, tunique trois-quart et étole (dupatta). Je m'en suis acheté un, tout blanc, avec des broderies et petits miroirs sur le décolleté, so chic ! Je vais le mettre demain soir pour la soirée blanche organisée par l'association d'expats. Pour l'occasion, je suis allée chez le coiffeur ce matin, deux heures (!) aux mains de Sai, un joli garçon comme ils le sont souvent ici, formé chez L'Oréal. Une demie-heure rien qu'au shampooing dont la moitié de massage crânien, le rêve... Et comme on est malgré tout rentré dans la période de l'Avent (je ne parle pas du temps qu'il fait ici, eu égard à ce que vous vivez...), mercredi soir, je suis allée écouter des chants de Noël. Une chorale d'Indiens parsemée de quelques occidentaux, les femmes en saris, les hommes en sherwani assortis, mettant toute la ferveur de leur Foi à entonner "Silent Night" ou "Joy to the World", j'en avais des frissons dans le dos. Vraiment, chéri, je me sens rajeunir !mercredi 2 décembre 2009
Desperate (Indian) Housewife
Inscription à :
Commentaires (Atom)
