lundi 12 juillet 2010

Pince-fesses chez le Consul

135, c'est le chiffre du jour. 135 ? Qu'on se le dise, nous sommes 135 Français à Hyderabad, enfants compris ! C'est la principale information que j'ai retenue du speech de notre Consul samedi soir. Quand je dis "notre" consul, c'est en fait celui de Bangalore car bien que notre nombre ait plus que doublé en un an, nous ne sommes pas encore assez nombreux pour que le Quai d'Orsay nous délègue quelqu'un à temps plein. Donc pas de garden-party à l'Elysée le 14 juillet d'après la rumeur, mais samedi pour nous, c'était soirée pince-fesses dans un grand hôtel à l'invitation de la France. Tous ceux qui n'étaient pas encore partis en vacances et qui depuis des mois rêvaient de remplacer le Sula Blanc pétillant par du VRAI champagne, ont accouru. Las ! du champagne, seuls les early birds auront réussi à en avoir plus d'une coupe. La République fait des économies et ça se sent. Les petits fours eux aussi étaient au régime minceur et les pique-assiettes en auront été pour leur frais. A Hyderabad, nous n'avons pas de Consulat mais nous avons une Alliance Française qui travaille main dans la main (comme Mitterrand et Kohl sur une célèbre photo) avec le Goethe Zentrum. Cette collaboration Kulturelle donne régulièrement lieu à des concerts de jazz (pourquoi le jazz et pas la musique classique, aucune idée) et c'était le cas samedi. Après le cocktail tricolore, nous avons donc retrouvé nos amis allemands, belges, indiens pour communier de concert à cette soirée "Jazz Connect". Un trio composé d'un saxo soprano français, d'un pianiste allemand et d'un joueur de tablas indien illustrait parfaitement cette belle amitié entre nos peuples. Dommage, la salle de bal du Taj Krishna ne se prêtait guère à du free jazz plutôt confidentiel qu'on imaginait mieux au New Morning. Les lumières sont restées allumées tout le temps, les téléphones portables aussi, bref c'était le joyeux foutoir habituel des happenings à l'indienne. Bon, nous avons passé une bonne soirée quand même, il m'a juste manqué une chose : entendre la Marseillaise. D'autant que si on avait dû compter cette année sur l'équipe de France ...    

7 commentaires:

Astia a dit…

j'adore ta manière de narrer les évènements : ça me renvoie dix ans en arrière lorsque j'assistais à cette traditionnelle fête du 14 juillet au consulat de Pondy (on est bien plus que 150 là-bas;-)même spectacle mais avec du champagne à volonté.. Les temps ont du changer apparemment :D merci pour la mise à jour!

Anonyme a dit…

Joyeux foutoir...Il a des gens qui sont doués pour ça, ce n'est pas si facile d'ailleurs!
mab

Hermione a dit…

Imaginais-tu qu'un jour la Marseillaise te manquerait ??? Parce que quand même, ça ne fait pas très sérieux cet hymne pompeux et revanchard :)

le bord doré des nuages a dit…

une question très superficielle me vient à l'esprit, quelle tenue arborais tu pour pareille circonstance...

Eperra a dit…

- A Astia, c'est bien tu ne te vexes pas quand je parle du joyeux foutoir, tu connais c'est vrai ;) Et encore j'aurais pu aussi parler de la presse qui perturbe les concerts, des flashes qui crépitent non stop, des interviews réalisées pendant le spectacle (!), des enfants qu'on emmène et qui hurlent, etc., etc.
- A Mab, chez les Indiens, c'est une seconde nature mais ça a des côtés sympathiques ;)
- A Hermione, moi j'aime bien notre Marseillaise. Finalement, je trouve qu'elle nous ressemble assez ;)
- A B., une petite robe noire de cocktail classique, très fluide et sans manche mais avec plein de bangles au bras pour la couleur locale ;)

Simplement ... a dit…

Voilà qui plairait beaucoup à mon mari !
Il met des pierres partout où il peut dans le jardin ...
Bisous
Marie-Ange

Eperra a dit…

- A Marie-Ange, ton commentaire n'est pas au bon endroit mais ça m'arrive à moi aussi avec Blogger. On ouvre plusieurs fenêtres et après, on ne sait plus où on est ;)
Tu n'écris plus en ce moment ?
Biz.